Ce que trop de marques africaines ignorent

 1. Copier les modèles occidentaux sans les adapter

Instagram, LinkedIn, TikTok… Tout semble calqué sur des tendances venues d’ailleurs. Et pourtant, notre public n’a pas les mêmes codes culturels, les mêmes références, ni les mêmes attentes.

 Une marque en Côte d’Ivoire, au Sénégal ou au Cameroun ne peut pas communiquer exactement comme une marque à Paris ou New York.
Les images, les mots, les exemples doivent parler à notre réalité. Si vous êtes une marque de cosmétique ivoirienne, par exemple, pourquoi ne pas valoriser les ingrédients locaux comme le beurre de karité ou le kaolin, au lieu de vous contenter des mots-clés “skincare routine” copiés des influenceuses américaines ?

Faites local, pensez global. C’est ça, le branding intelligent.

 2. Vouloir parler à tout le monde

Une erreur classique : vouloir que tout le monde vous aime. Le problème ? Quand on veut parler à tout le monde, on ne touche profondément personne.

Le branding, c’est une question de positionnement : qui êtes-vous, pour qui, et pourquoi ?
Un créateur de contenu à Abidjan qui parle aux jeunes déscolarisés ne communiquera pas comme une entrepreneure tech à Kigali qui s’adresse aux investisseurs.
Ne vous perdez pas dans le “général”. Soyez spécifique. Parlez avec votre cœur, à ceux qui ont besoin de vous.

3. Confondre présence en ligne et stratégie

Avoir un compte Instagram ou publier tous les jours sur Facebook ne signifie pas que vous avez une vraie stratégie de branding. La stratégie, c’est ce qui vous aligne avec vos objectifs à long terme. C’est ce qui fait que votre message reste clair, peu importe la plateforme, le format ou la tendance.

En Afrique, on voit beaucoup de talents en ligne, mais peu ont pris le temps de réfléchir à leur positionnement, leur identité visuelle, leur storytelling, ou encore à leur plan de contenu.

Vous avez une voix. Donnez-lui une direction.

En conclusion

Le branding n’est pas réservé aux grandes marques ni aux influenceurs. C’est un outil puissant d’affirmation de soi, de différenciation et de connexion. Et dans notre Afrique jeune, dynamique et ultra-connectée, c’est même devenu indispensable.

Je le dis souvent : “Vous êtes votre première marque.” Ne la négligez pas.

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